Le son, le chant, la musique
Notre recherche porte ici sur ces trois outils à guérir.
Et l’on se rend vite compte qu’ils sont six – trois côté nature et trois côté culture.
Naturel | Fabriqué | |
Son | Mer, ruisseau, vent, etc. | Moulin, foulage, battage, etc. |
Chant | Ritournelle spontanée | Mélodie et harmonie |
Musique | Harmoniques d’un tuyau naturel, etc. | Instruments |
La découverte
Dans l’histoire légendaire des cultures on trouve des histoires de découverte d’un tuyau qui produit des harmoniques voire des mélodies.
Et bien d’autres histoires où le vent, l’eau, etc. sont producteurs de « musique ».
Bien sûr ces histoires sont toutes vraies dans leur fond, leur étincelle première.
La fabrique
En tapant sur une noix avec un silex notre ancêtre a fabriqué un son.
A chaque nouvelle fabrique d’un outil notre ancêtre découvre le son produit par l’outil nouveau – le pilon, la hache, l’arc à faire tourner le tour, etc.
Des familles d’instruments
A partir des outils premiers se fabriquent naturellement les percussions.
L’arc donnera les cordes frottées ou pincées.
Souffler dans un roseau donnera les flutes.
Et ainsi de suite …
Un grand imitateur
Cette faculté de l’humain, les uns la nomment « mimisme », les autres « mimésis » – un micro-site.
Pour apprivoiser le vent notre ancêtre imite le vent.
Pour apprivoiser le renne notre ancêtre imite le renne.
Notre ancêtre transforme ainsi sa gorge stérile en source d’une multitude de sons.
Les six guérissants
Ils sont présentés dans le tableau ci-dessus.
Le septième guérissant
Le son, le chant, la musique sont du réel.
Mais notre ancêtre a une imagination.
Il a une capacité à l’analogie, à la métaphore, au symbole – un micro-site.
Il a une sensation qu’il y a un infini : infiniment grand, infiniment petit.
Pourquoi n’y aurait-il pas une musique de l’infini ?
Au delà du son, du chant et de la musique …
Nous pouvons faire comme si existait un tel septième guérissant.
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